vendredi

Alone.

La tempête, celle qui s'éternise sur le monde et détruit tout être vivant.
Prier pour ne jamais être effacé. Pleurer pour ne jamais oublier.
Regarder nos proches s'éteindre devant nos yeux mi-clos avec pour seule capacité, l'impossibilité d'agir.
S'agenouiller pour croire, s'enfuir pour ne plus souffrir et ce rendre compte que l'on a tout perdu.
Puisque lorsque que tout s'écroule, la colombe devient cendre et laisse place à l'immortel phœnix. Le ciel s'assombrit et se dessine une couleur de douleur. La tête haute et le cœur ouvert, s'apercevoir que les étoiles s'effacent peu à peu, immobilisé de peur à n'en plus comprendre. Emporter par un vent puissant qui ne cesse de s'accentuer.
Vu d'un monde qui se dématérialise, fermer les yeux et se laisser emporter, pour arrêter cette souffrance qui nous ronge jusqu'à l'os.
Admirer cette vive lumière venue nous tendre la main, puis rejoindre ceux que l'on aime et ne plus penser au monde réel qui est déjà loin.

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