Désintégrer pour ne plus jamais exister, ô doux ciel enneigé ne cesse jamais de briller, feuilles mortes et décimées, cachées sous un voile blanc éclatant, ô grand froid venu d'un autre endroit d'une puissance dévastatrice, souffle nous ce vent glacial, nous sommes si triste. Paysage blanc d'un autre temps, sous bois couvert du grand froid, meute de loups affamés en quête d'existence, pupille d'un bleu couleur océan. Le navire nous a sauvé. Ô toi corbeau venu apporter un message pourquoi est-tu fais de bois ? Est-ce un rêve ? Tu donnes l'impression d'avoir froid, le ciel est si blanc et pourtant la chaleur s'empare du bateau. Que pourrions nous faire si le monde se venge de tout le mal qu'on lui a fait ? Au fond, même les humains ont changé, ce sont devenus des géants d'acier.
Les flocons perdent de leur valeur, regarde les, ils sont couvert de gris, sans aucune forme céleste, ou sont passé les flocons dessiné à la plume par le Divin ? Corbeau est-tu responsable ? Tout ce poids telle une enclume sur le monde, ce destin est-il tracé ? Tout a changé, le système solaire s'est effacé emportant avec lui les géants d'acier.
Plus rien ne brille, la meute de loups disparait dans le néant. Les sous bois finissent par bruler, et si le monde voulais se faire oublier ? Corbeau, ton corps se gorge d'eau, j'aperçois des fissures, le navire a fini par couler, le soleil n'est plus, il a cessé de réchauffer nos coeurs, il a même cesser de briller. La nuit est tombée, à tout jamais. Il n'y a même plus d'étoiles, le ciel est vide, il ne reste que la Lune, elle a pris forme humaine, d'une beauté égale à l'Univers. Des yeux couleurs de bois, des étoiles dans les pupilles, que voit-je? Tu es bien venue me délivrer un message, les plus belles choses se sont réunis avec la Lune pour ne former plus qu'une. Le navire a refait surface des tréfonds de l'océan, il prend de l'altitude, la gravité semble s'être inversée, monte à bord Lune, et voyons où il nous mène, nous n'avons rien à perdre.
Un regard vers le ciel, ce sont des flocons de neige qui se dépose sur ton visage, ils sont si blanc et brillant. Que voit-je? Ce n'est pas un coeur dans ta poitrine, c'est le soleil qui a pris place, il est redevenu chaud et étincelant à travers toi.